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Difficultés dans le tourisme – Les acteurs du secteur interpellent Abdoulaye Diouf Sarr

  Enregistrer au format PDF  envoyer l'article par mail title=    Date de publication : samedi 14 février 2015
iGFM- (Dakar) « Les autorités doivent comprendre que pour atteindre leurs objectifs qu’elles se sont fixées sur le Plan Sénégal Emergent (Pse), elles doivent d’abord sauver l’activité touristique au Sénégal. Parce que si cette activité meurt ce sera un échec pour le Pse ». Telle est la conviction des acteurs du tourisme au Sénégal. Ils étaient en conférence de presse, ce jeudi, dans un hôtel de la place pour exprimer à l’Etat leur volonté et disponibilité à relever ensemble les défis liés au développement du tourisme. « Si nous sommes là aujourd’hui, c’est pour tirer la sonnette d’alarme, c’est pour crier, c’est pour que nous soyons entendus mais nous n’avons nullement intérêt à dénigrer l’Etat », a exprimé Mamadou Sow, le président du Syndicat des agences de voyage et de tourisme du Sénégal (Savts). Qui précise qu’ils sont « effectivement dans une logique confrontation. Nous sommes dans une logique de partenariat ».

source : ww.gfm.sn - 13 février 2015

Au cours de cette rencontre, Racine Sy revient sur les faits importants effectués par le Président Macky Sall. «  Il y a deux ans pour la première fois depuis l’indépendance, le chef de l’Etat le Président Macky Sall a présidé lui-même le lancement de la saison touristique. On sortait de dix ans d’une option gouvernementale ou le tourisme était considéré comme étant un secteur marginal », a-t-il rappelé.

Racine Sy d’ajouter aussi que : « le président de la République a posé un acte fort en acceptant de présider le lancement de la saison touristique. Elle a été une date historique et un événement historique. Car, on avait posé la problématique du secteur du tourisme. Et nous avions eu une oreille attentive de la part du chef de l’Etat. Ce qui avait abouti à la mise sur pied de la nouvelle Agence sénégalaise de la promotion du tourisme (ASPT). Cela est un acquis que nous le saluons. Ce geste du chef de l’Etat démontre sa volonté politique d’accompagner le secteur privé. Don, il avait compris le caractère incontournable dans la réussite du Plan Sénégal Emergent (Pse) ».

Par ailleurs, les acteurs du tourisme disent n’avoir rien contre leur ministre de tutelle. « Nous n’avons rien contre Abdoulaye Diouf Sarr, ministre du Tourisme. Car, il vient d’arriver. Mais nous jugerons le maçon au pied du mur. C’est sa capacité à prendre immédiatement en charge nos préoccupations qui va déterminer nos rapports dans le futur », ont-ils appris.

Parmi les solutions préconisées figurent entre autres, selon eux, «  la suppression du visa. Même si cela n’était pas possible. Pourquoi on n’aurait pas simplement diminué comme c’est le cas dans certains pays où c’est cette mesure est en vigueur. Pourquoi, le visa ne serait pas simplement un timbre qu’on colle au niveau de l’aéroport. Comme il s’agit de recettes qu’on nous fasse un timbre de 5000 ou de 6000 francs. Et comme le passeport est déjà biométrique pourquoi nous exigeons un visa biométrique ? C’est de la redondance ».

« La suspension immédiate des poursuites fiscales contre nos membres. Qui sont déjà asséchés. Au lieu de nous soutenir on veut nous prendre le peu qui nous reste. Ça se sont des mesures qui peuvent être prises immédiatement (…) la mise à la disposition de l’Aspt les 4 milliards qui sont un engagement du chef de l’Etat », a énuméré Racine Sy.

Tapa Tounkara


lire aussi sur www.au-senegal.com (13 février 2015) : Tourisme au Sénégal : chronique d’une mort annoncée , par Rafael Rodriguez

et sur www.dakaractu.com (1 Septembre 2014) : Comprendre le tourisme sénégalais : Eclairage sur notre tourisme , par Mouhamed Faouzou DEME



1 message

  • Mythe du tourisme de masse et marasme du secteur touristique Jeudi 26 Février 2015 par Birame Diouf

    Les ministres chargés du tourisme au Sénégal sont-ils des proies faciles à la portée de scrupuleux promoteurs et professionnels du tourisme d’une ère révolue ?

    La question mérite d’être posée à plus d’un égard. On a assisté ces deux dernières décennies à une mort lente mais programmée du tourisme balnéaire sénégalais, une situation inévitable qui est le résultat de transformations et mutations profondes qui secouent le tourisme de masse au plan national et international. Ce qui est d’autant plus étonnant est le manque de prise en compte de ces changements et l’absence d’analyses pertinentes et convaincantes pour propulser une nouvelle dynamique de développement touristique. ...

    Voir en ligne : Mythe du tourisme de masse et marasme du secteur touristique

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