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Poliomyélite, exposition radioactive due au tabagisme, Paludisme le succès de la Gambie

  Enregistrer au format PDF  envoyer l'article par mail title=    Date de publication : samedi 14 février 2009
Eradication de la poliomyélite : un objectif toujours incertain…
Le monde n’en a pas fini avec la poliomyélite. Pratiquement éradiquée en 2000, la maladie s’est refait une santé après l’interruption tragique des vaccinations (pendant plus d’une année !) par les autorités locales du nord du Nigéria. C’était fin 2003. Aujourd’hui, l’OMS fait le point. Vingt ans après le lancement de l’Initiative mondiale pour l’Eradication de la Poliomyélite, le nombre de cas à été réduit de… 99%. De 350 000 en 1988, il est ainsi passé à 1997. Et aujourd’hui, 4 pays sont encore en situation d’endémie : l’Afghanistan, l’Inde, le Pakistan et le Nigéria. Le Nigéria qui à lui tout seul, concentre 82% du nombre total des cas rapportés dans le monde en 2008.

source : www.tambacounda.info - 09-02-2009

Certes, les efforts accomplis sont considérables. Mais comme le rappelle l’OMS, tant qu’un seul enfant restera infecté, les enfants du monde entier seront exposés. Or le poliovirus est loin d’être circonscrit. Pire se propage : la souche nigériane a même été isolée au Yémen et en Indonésie ! La transmission a été rétablie au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en République Centrafrique, au Soudan et au Tchad… Mais il ne s’agirait là que de flambées qualifiées de gérables par l’OMS. Rien à voir donc avec les poches persistantes de transmission de la poliomyélite qui font aujourd’hui l’objet de tous les efforts : à savoir le nord de l’Inde, le nord du Nigéria et à la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan. Mais l’OMS reste confiante quant à l’éradication de cette maladie.

L’exposition radioactive due au tabagisme serait moins élevée que certaines estimations

Saviez-vous que le tabagisme provoque une irradiation radioactive des poumons ? Cette radioactivité trouve son origine dans le radon 222 naturellement présent dans l’environnement et fixé par les feuilles de tabac. Des chercheurs français font le point. Et la relativement bonne nouvelle, c’est que cette irradiation serait moins importante que certains experts ne le pensaient. Le Pr Jacques Simon et son équipe du CHU de Toulouse-Purpan ont passé en revue la littérature scientifique disponible sur le sujet. Cette méta-analyse démonte de nombreuses idées fausses. Notamment celle concernant les chiffres effrayants publiés en 2006 par l’Agence internationale de l’Energie atomique, l’AIEA. Cette dernière évaluait alors à 53 millisierverts la radio-exposition moyenne annuelle subie par un fumeur de 20 cigarettes quotidiennes. L’estimation de l’AIEA ne peut être retenue précisent les auteurs. La dose délivrée par le tabagisme serait plutôt de l’ordre de 0,4 millisierverts. Soit 132 fois moins, ce qui n’est pas rien… La raison d’une telle différence ? L’utilisation par l’Agence internationale de l’Energie atomique d’un mode particulier de quantification de l’exposition aux rayonnements ionisants, inhabituel et non conforme aux usages scientifiques en vigueur, concluent les auteurs. Cette relative bonne nouvelle ne doit néanmoins pas faire oublier aux fumeurs que la cigarette les expose malgré tout à 11 cancers, pour ne parler que de cela…

Paludisme : le succès de la Gambie

Dans la lutte contre le paludisme, la Gambie fait figure de bon élève. Engagée dans un combat sans merci contre ce fléau depuis le début des années 2000, elle commence à récolter les fruits de ses efforts : le palu est tout bonnement en chute libre dans le pays. Déjà l’an passé, le « Partenariat faire reculer le paludisme » dressait un bilan flatteur des actions entreprises dans le pays. Et pour cause, les autorités sanitaires locales ayant bien compris que seule la combinaison de plusieurs armes pouvait venir à bout de la maladie : distribution massive de moustiquaires imprégnées d’insecticide et introduction des nouveaux traitements combinés en remplacement de la chloroquine, de moins en moins efficace. Sans oublier la formation de personnels soignants qualifiés, capables de quadriller l’ensemble du territoire. Entre 2000 et 2008, le nombre de décès a diminué de 90% dans de nombreuses régions. Ce constat est vraiment encourageant estime le Dr David Conway de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. A tel point que nous envisageons désormais de retirer la Gambie de la liste des pays où le paludisme est endémique. Cet exploit laisse espérer une maîtrise réelle de cette maladie qui fait des ravages : plus d’un million de personnes en meurent encore chaque année à travers le monde. Et comme trop souvent, l’Afrique lui paie le plus lourd tribut, avec 800 000 enfants de moins de 5 ans décédés en 2006.

Quand le piment chasse le goût !

Mauvaise nouvelle pour les amateurs de plats épicés, et notamment de piment rouge ! En effet, ce délicieux condiment diminue notre sensibilité aux autres saveurs. La coupable, c’est la capsaïcine, le composé chimique caractéristique du piment. Ce dernier supprime le goût du sucré et de l’amer. Celui du salé et de l’acidité ne semblent pas affectés par son action. Lorsque la capsaïcine arrive sur les papilles gustatives, les récepteurs sensoriels du goût envoient au cerveau un message de douleur. Il en est de < a href="http://senemag.free.fr/ecrire/ ?exec=articles_edit&id_article=435">même pour les boissons gazeuses. Alors si vous voulez garder un minimum de goût, limitez votre consommation de piment !

Les fruits secs ? Oui mais…

Vitamines, sels minéraux, fibres… les bienfaits des fruits frais, surgelés ou en conserve ne sont plus à démontrer. Quant aux fruits secs, ils doivent être consommés sans excès, en raison notamment de leur forte teneur en glucides. Et surtout, ils ne remplacent pas un « vrai » fruit. Les nutritionnistes insistent d’ailleurs sur ce point. A cause de leur forte densité énergétique, aucun fruit sec ne peut être pris en compte dans l’objectif nutritionnel de consommer au moins 5 fruits et légumes par jour. Derrière cette expression de fruits secs se cachent des aliments séchés tels que les raisins, les abricots, les bananes, les dattes, les pruneaux ou les pommes… Mais aussi les fruits oléagineux que sont les noix, noisettes, amandes, pistaches, noix de cajou et autres cacahuètes. D’une manière générale, tous ces aliments sont très riches en fibres. Voilà pour la bonne nouvelle. La mauvaise est bien connue : ils sont très glucidiques. Ils apportent donc plus d’énergie que les fruits frais. Quant aux oléagineux, ils se singularisent en plus, par leur forte teneur en lipides. Autant de bonnes raisons pour les consommer avec modération, et plus encore lorsqu’ils sont salés ! Si vous êtes vraiment amateurs, la bonne idée serait de les associer à d’autres fruits ou légumes. Essayez par exemple des cacahuètes grillées à sec et broyées, avec des carottes râpées. Ou encore des pignons de pin avec de la mâche, des noix associées aux endives ou enfin, des pistaches avec du chou rouge.

Par Destination santé en partenariat avec Tambacounda.info


Poliomyélite : lire l’article sur Wikipedia

lire aussi sur www.sudonline.sn (21 février 2009) : TRAITEMENT DU PALUDISME - Le Coartem désormais disponible pour les enfants par Cheikh Tidiane MBENGUE

et sur ipsinternational.org (3 mars 2009) : Une vaste campagne pour éradiquer la poliomyélite en Afrique de l’ouest par Brahima Ouédraogo





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