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Le développement économique et social de l’Afrique relève d’ un réseau routier efficient

  Enregistrer au format PDF  envoyer l'article par mail title=    Date de publication : mardi 30 juin 2009
Ils étaient 300 délégués venus de 17 pays y compris la France et la Belgique à prendre part aux 13 émes assises de l’AGEPAR tenues du 22 au 25 juin. Les états membres de l’AGEPAR se sont sérieusement penchés sur la question des normes et standards harmonisés

source : the.dakartimes.com - 30 juin 2009

Le développement économique et social des états africains nécessite la mise en place d’un système de normes et standards harmonisés. Pour atteindre l’objectif fixé par les 13èmes assises de Dakar, l’ AGEPAR insiste sur la nécessité de recourir davantage à des mécanismes de financement alternatifs au budget de l’Etat.

Le constat qui se dégage est que, dans les pays africains, l’exploitation routière requiert peu d’attention dans les différentes activités de gestion du réseau routier. En vue d’aboutir à une adéquate formation/emploi dans le sous secteur des infrastructures routières, les participants ont retenu d’élaborer des stratégies de formation communes dans l’espace AGEPAR.

Les routes en Afrique disposent de très peu d’ouvrages en matière de stationnement d’aires de repos, etc. A cela, il faut ajouter le fait que la plupart des accidents de la route sont dus à l’homme et aux véhicules. En vue de diminuer les risques d’accidents, des efforts d’amélioration des infrastructures routières ont été constatés dans certains états.

Depuis la période coloniale jusqu’à la période des ajustements structurels, le secteur privé s’est toujours impliqué dans la gestion routière en Afrique. A cet égard, la mise en œuvre d’une méthodologie pour le développement du partenariat public privée a été évoquée durant les assises de Dakar.
Dans la réalisation des travaux d’entretien routier, les responsabilités (techniques, fiscales, financières) sont partagées entre les administrations concernées et le secteur privé. Le Sénégal a été cité en exemple, particulièrement pour l’importance des infrastructures routières dans la vision du président Abdoulaye Wade.
Pour en arriver à l’harmonisation des normes et standards, des mesures d’accompagnement s’imposent à tous les états africains. Parmi elles, l’instauration d’un système de planification à l’échelle spatiale du système routier et des modes de transports et la mise en place d’une gestion du trafic aussi bien dans la conception, le fonctionnement que pour le suivi.

L’Afrique ne saurait disposer d’un réseau routier fiable et se développer, si les comportements citoyens et civiques ne sont pas améliorés. Les 14 èmes assises de l’AGEPAR sont prévues au Gabon en 2011.

A.KAMA


lire aussi sur www.aps.sn (02-07-2009 ) : Réalisation de voiries : 67 communes financées pour plus de 46 milliards FCFA





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