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Jean-Christophe Rufin : ’’un accord sera trouvé très très vite concernant l’avenir de la présence des forces françaises’’

  Enregistrer au format PDF  envoyer l'article par mail title=    Date de publication : lundi 23 juin 2008
L’ambassadeur de France au Sénégal Jean-Christophe Rufin a annoncé récemment que des discussions ont débuté avec le Sénégal concernant l’avenir de la présence des Forces françaises du Cap-Vert à Dakar et il s’est dit "persuadé" que ces négociations aboutiront "très très vite" à un accord dans l’intérêt des deux pays.

Dakar, 22 juin (APS) -Les discussions sont ouvertes sur ce point et le premier point de ces négociations va consister, de la part de la France, à s’enquérir de ce que les Sénégalais "souhaitent eux-mêmes’’ à propos de la présence des Forces françaises du Cap-Vert dans leur pays, a-t-il fait savoir au cours d’un point de presse, vendredi à Dakar.

Jean-Christophe Rufin qui s’adressait aux journalistes sénégalais à son retour de Paris, 24 heures après son élection à l’Académie française, a ajouté : "je suis persuadé qu’on va trouver un accord très très vite et que les choses vont rester dans le grand intérêt à la fois de la France et du Sénégal’’.

Il a précisé que les accords conclus dans ce domaine en 1974 ne sont pas secrets mais publics, même si des accords secrets existent entre la France et d’autres pays du continent." C’est des accords publics et donc je crois que le président Wade n’a pas du tout l’intention de les annuler’’, a-t-il dit en réponse à la question d’un journaliste.

"C’est-à-dire que ce qui est en question, c’est de les (accords) moderniser, c’est de les rendre plus conforme à ce que sont les rapports aujourd’hui entre Etats notamment insister sans doute plus sur la coopération".

"Tout ça est en discussions et il n’y a aucune décision (…) sur l’avenir de la base de Dakar (…) surtout pas pour dire quelle était compromise. Simplement ce qui a été dit par le président de la République (Nicolas Sarkozy) c’est que nous n’imposerions rien, c’est-à-dire que ce qui sera décidé, ce qui sera maintenu comme forces sera décidé avec les pays qui les accueillent et ce n’est pas nous qui l’imposerions ou qui le déciderions".

"Je n’en sais rien", a-t-il encore répondu comme on lui demandait s’il y aura modification ou changement s’agissant de la présence de ces forces françaises à Dakar. Il a estimé qu’elle doivent évoluer "progressivement" vers de nouvelles fonctions, mais a précisé qu’il est dans l’incapacité de dire quelle configuration elles auront dans cinq, dix ans.

Il a fait remarquer que les forces françaises ont vécu "des vies différentes" en partant de dimensions très nationales à leur arrivée sur le continent au lendemain des indépendances pour épouser une vocation sous-régionale, en appui aux forces africaines à travers notamment l’organisation de manœuvres conjointes avec des pays voisins du Sénégal.

BK/ADC




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