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Des experts travaillent sur l’implantation d’une centrale solaire pilote

  Enregistrer au format PDF  envoyer l'article par mail title=    Date de publication : jeudi 17 septembre 2009
Dakar, 16 sept 2009 (APS) – Le professeur Abdoul Cader Bèye, enseignant-chercheur au Centre universitaire régional de Bambey, annonce un projet d’implantation de la première centrale pilote destinée à la production d’énergie solaire, en partenariat avec des Allemands.

"Nos partenaires européens, notamment allemands sont prêts à travailler de concert avec nous pour mettre en place la première centrale pilote au Sénégal", a-t-il déclaré dans un entretien avec le quotidien sénégalais Le Messager.

"Cette centrale devrait contribuer à la fourniture de l’électricité solaire au Sénégal, ensuite à la sous-région et poser des bases solides pour de plus grosses centrales pour la fourniture de l’Europe", a-t-il expliqué soulignant que "le Sénégal est un partenaire stratégique de premier choix’’.

Le professeur Bèye cite entre autres raisons la disponibilité d’un important gisement solaire sur toute l’étendue de son territoire. Aussi, signale-t-il, "le Nord du Sénégal notamment constitue un espace capable d’accueillir le type de centrale solaire thermique à concentrateur".

"Le Sénégal dispose d’une expertise (ouvriers, techniciens, ingénieurs, chercheurs, etc.) et de centres de formation appropriés, conditions préalables pour garantir un partenariat gagnant-gagnant’’, a-t-il relevé en mettant en exergue l"’utilisation de la main d’œuvre locale pour des gains de compétitivité’’.

Les énergies renouvelables constituent, à son avis, "la source d’énergie de choix, parce que diversifiée, inépuisable et non polluante’’. A cet effet, M. Bèye appelle les pouvoirs publics sénégalais et d’Afrique de l’Ouest à soutenir l’utilisation des sources d’énergies renouvelables.

Il a en outre annoncé l’accord de principe de ses collègues allemands donné pour la tenue à Dakar de la prochaine conférence annuelle de la Sepa, courant 2010.

En mai dernier à Giessen en Allemagne, le professeur Bèye a pris part à la précédente sur les énergies renouvelables, en termes de croissance, d’expansion et de développement durable.

La conférence annuelle de la Sepa (Association pour l’énergie solaire) entre dans le cadre des activités de la Fondation Desertec . La dernière, a-t-il rappelé "a été l’occasion d’échange entre partenaires du Nord et ceux au Sud du Sahara notamment’’.

"Nous avons tout d’abord pris bonne note du projet Desertec qui, dans le cadre précis de l’Union pour la Méditerranée, envisage de mettre des centrales solaires thermiques et éoliennes dans le désert du Sahara, afin de fournir l’Europe en électricité à travers un réseau approprié de ligne de transmission’’, a-t-il poursuivi.

"Cet ambitieux projet trouve bien entendu sa pleine justification de bon sens dans le constat bien établi de la quantité d’énergie solaire reçue en six heures par les déserts, supérieure à la consommation énergétique annuelle mondiale’’, a expliqué le spécialiste.

Le Sénégal et la sous-région font partie des zones parmi les plus ensoleillées d’Afrique, en plus de ses potentialités dans l’énergie éolienne.

L’Association pour l’électricité solaire Sepa, composée de plus de 560 membres du secteur de l’industrie mondiale, met en application les nouvelles technologies solaires, œuvrant ainsi pour la transformation de l’information scientifique et technologique en nouvelles opportunités et en réalité d’affaires.

SAB/ADC


lire aussi sur www.courrierinternational.com (20.08.2009) : Fantasme technologique au Sahara , par Holger Liebs

et sur www.lesafriques.com (13-09-2009 ) : Desertec, quel intérêt pour l’Afrique ? , par Thierry Téné





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