Sénégal : Alerte à la pollution des cours d’eauLa contamination des fleuves et des rivières par le mercure constitue un sérieux problème de santé publique de plus en plus préoccupant dans le bassin amazonien.
Ce mercure provient essentiellement des exploitations aurifères de plus en plus nombreuses dans cette partie du monde. source : www.afrique-innovante.com - 18 décembre 2009 Si cette contamination a fait l’objet de nombreuses études au Brésil et en Guyane française, ce n’est pas le cas de la Bolivie où pourtant l’orpaillage est très actif avec plus de 60 000 chercheurs d’or, 1 200 compagnies minières et 300 coopératives aurifères. Une équipe de chercheurs de l’IRD a, en collaboration avec des instituts de recherche boliviens et brésiliens, conduit pendant trois ans une enquête sur le bassin du rio Béni, l’un des principaux sites d’exploitation aurifère en Bolivie. Les résultats qui viennent d’être publiés révèlent des concentrations élevées de mercure, en particulier chez les poissons piscivores et les populations qui les consomment. Depuis 1995, des chercheurs l’ IRD (Institut de recherche pour le développement, ex-Orstom) conduisent, en collaboration avec des universités et instituts de recherches boliviens et brésiliens, un programme de recherche sur l’hydrologie et la géochimie des cours d’eau boliviens du bassin amazonien. Dans ce cadre, ils ont réalisé un diagnostic de la contamination par le mercure dans le bassin du rio Béni. Les résultats sont tout simplement alarmants : Le Sénégal échappe t-il à ce phénomène ? Les résultats de cette étude nous ont interpellés par rapport à une situation similaire au Sénégal ou la fièvre de l’Or existe dans la région du Sénégal oriental plus précisément dans les confins de la Falémé un des principaux affluents du fleuve Sénégal. prolifération de maladies hydriques (bilharziose, paludisme, dysenterie, …)
Les pouvoirs publics sont conscients de la gravité de la situation et des mesures sont préconisées dans plusieurs directions : Transformation de la Typha (plante nuisible) en combustible
Premiers enseignements tirés : On constate une faiblesse des études et travaux scientifiques par rapport à l’ampleur du fléau et la non disponibilité d’informations chiffrées et d’analyses pertinentes de la part des organismes publics encore moins des acteurs de l’agro-industrie. Tidiane Seck lire aussi sur www.xibar.net (9 Décembre 2009) : KEDOUGOU- MORT, MALFORMATION DE NOUVEAU-NE, AVORTEMENT FREQUENT : Le mercure fait des ravages chez les orpailleurs, par Soly Bourama DABO |
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