le magazine du Sénégal dans le monde

OLYMPISME - PERFORMANCES : La participation nationale aux JO "se résume" aux hauts faits d’armes de l’athlétisme

  Enregistrer au format PDF  envoyer l'article par mail title=    Date de publication : jeudi 7 août 2008
L’athlétisme reste encore la seule discipline qui a procuré au Sénégal ses lettres de noblesse dans l’olympique avec une médaille d’argent et plusieurs places de finaliste, après avoir ouvert la voie aux participations sénégalaises aux Jeux olympiques en 1964 à Tokyo.

Dakar, 7 août (APS) -Elu par la presse sportive nationale en 2000 athlète du siècle, El Hadj Amadou Dia Bâ est toujours le seul Sénégalais à poser les pieds sur un podium olympique.

"Une médaille prévisible" selon Cheikh Tidiane Fall qui était à l’époque l’envoyé spécial du quotidien le Soleil à Séoul qui rappelle que "quatre années plus tôt, il avait atteint la finale et on se disait qu’il a le potentiel d’atteindre le podium même si avec les Américains, Phillips et Moses, il y avait une grande concurrence".

Plusieurs années plus tôt, Mansour Dia avait déjà montré la voie avec une place de finaliste dès sa première participation en 1964 à Tokyo.

Avec seulement deux ans de carrière sur le triple saut, Mansour Dia s’est classé à la 5ème en finale.

A Mexico en 1968, Mansour Dia est entré définitivement dans l’histoire de l’athlétisme sénégalais et africain en battant le record national par deux fois. Une première fois dans les pré-olympiques avec un bond de 16m 48 qu’il a porté à 16m 71 en finale olympique avec une 7ème place.

Ce bond lui permettait de devenir le meilleur Africain de la discipline, parce qu’ayant effacé du même coup l’ancien record africain à l’époque détenu par un autre Sénégalais, Pierre William à 16m 27.

L’histoire a retenu que cette édition des JO était un bon cru pour les athlètes sénégalais avec le record national du 400m d’Amadou Gackou qui défie encore le temps.

4ème de la finale, il avait réalisé un temps de 45’’ 01 qui perdure encore dans les annales de l’athlétisme national.

Quatre ans plus tard, le monde s’était donné rendez-vous à Munich où l’imbrication de la politique et du sport a connu son paroxysme avec une prise d’otages d’athlètes israéliens par un commando palestinien dénommé "Septembre noir" qui s’est terminée dans un bain de sang.

Si cette tragédie a fait passer au second plan beaucoup de performances sportives, il reste que c’est de la ville allemande que Mansour Dia est revenu pour remonter le record national du triple saut à 16m 77 avec une place de 5ème en finale.

Il a fallu attendre les Jeux africains de …. 2007 à Alger pour voir Ndiss Kaba Badji le porter à 16m 80.

Deux années plus tôt, en avril 2005, il l’avait fait passer à 17m 15. Une performance qui est vite passée de vie à trépas à cause d’un contrôle anti dopage positif.

Autre finaliste olympique, c’est l’équipe du relais 4X400m avec Hachim Ndiaye, Ibrahima Wade (devenu Français), Ibou Faye et Moustapha Diarra.

Auteur : SD/AD




Lettre d'info

Recevez 2 fois par mois
dans votre boîte email les
nouveautés de SENEMAG




© 2008 Sénémag      Haut de page     Accueil du site    Plan du site    admin    Site réalisé avec SPIP      contact      version texte       syndiquer