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’L’Appel des arènes’ présenté en avant-première le 4 décembre

  Enregistrer au format PDF  envoyer l'article par mail title=    Date de publication : mardi 25 novembre 2008
Dakar, 25 nov 2008 (APS) - ’L’Appel des arènes’, le long métrage consacré à la lutte sénégalaise par le cinéaste Cheikh Amadou Ndiaye sera projeté le 4 décembre prochain, en avant-première, au Théâtre national Daniel Sorano, en présence de Viviane Wade, épouse du chef de l’Etat.
Déjà sorti en France le juin dernier, ce film qui met notamment en scène des figures importantes de la lutte sénégalaise comme Moustapha Guèye et Mohamed Ndao Tyson est adapté du roman éponyme de Aminata Sow Fall.

"Le point central de ce film, c’est la lutte, c’est aussi Dakar, c’est la jeunesse", a expliqué à l’APS Cheikh Amadou Ndiaye, cinéaste sénégalais établi à Paris. Il raconte l’histoire d’un jeune issu d’un milieu aisé qui rencontre de façon fortuite un champion de lutte avec qui il va se lier d’amitié, malgré les réticences de sa famille.

De fil en aiguille, ce champion dont le personnage est incarné par Moustapha Guèye, va amener son jeune ami à intégrer un monde pour lui nouveau et à faire la connaissance d’une autre figure importante de la lutte, qui partage la même écurie avec le premier. Ce second rôle est joué par Mohamed Ndao Tyson.

Cette trame "me permet de développer un peu autour de cette amitié, et en même temps de décrire, de l’intérieur", le milieu de la lutte, a encore expliqué Cheikh Amadou Ndiaye, tombé "par hasard" sur le roman de Aminata Sow Fall alors qu’il avait en projet de faire un documentaire consacré à la lutte.

De plus, ce long métrage peut surtout se voir comme l’évocation de "deux histoires parallèles", puisqu’il met également en scène un autre jeune, lui issu d’un milieu modeste et qui "vit plus ou moins de débrouille", à travers notamment la vente de billets de combats.

Ce personnage se justifie, selon le réalisateur, par le fait que le monde de la lutte est "plus proche" des milieux populaires, "du grand public issu des quartiers", même si de plus en plus des gens aisés s’intéressent à ce sport. "Ça aussi je voulais le décrire", a indiqué Cheikh Amadou Ndiaye.

En même temps, le film évoque "l’aspect culturel de la lutte" et "utilise beaucoup" de musique et de chansons traditionnelles, parce que "qui dit lutte, dit aussi chants et danses". Dans cet esprit, certaines chansons de la cantatrice traditionnelle Khar Mbaye Madiaga sont ainsi utilisées "pour ponctuer le film".

Après son lancement officiel, l’Appel des arènes sera projeté le 6 décembre au stade Iba Mar Diop de Dakar, en présence de Moustapha Guèye et Mohamed Ndao Tyson, deux des principaux personnages du film.

A cette occasion, un séance de lutte sera organisée à partir de 16h30 entre de "petits champions", suivie de séances de "backs" (danses de lutteurs) de Moustapha Guèye et Mohamed Ndao Tyson. La projection du film interviendra à partir de 19h30.

Par la suite, le film sera projeté à travers les villes comme Kaolack, Mbour, Thiès, Louga, Saint-Louis et Ziguinchor "éventuellement", a indiqué Cheikh Amadou Ndiaye selon qui L’Appel des arènes a été présenté en 2006 lors des festivals de Berlin et de Zanzibar.

BK/AD




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