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Libreville confirme la mort par ’crise cardiaque’ du Président Bongo

  Enregistrer au format PDF  envoyer l'article par mail title=    Date de publication : mardi 9 juin 2009
Ouestafnews - Le chef de l’Etat gabonais Omar Bongo, 73 ans, est mort le lundi 8 juin, d’une ’crise cardiaque’ dans une clinique de Barcelone (Espagne) où il était hospitalisé depuis fin mai, a annoncé, dans un communiqué son Premier ministre Jean Eyeghe Ndong.
Lors d’une conférence de presse tenue le même jour en début de matinée, M. Ndong avait démenti, l’annonce de la mort de Bongo relayée dimanche en début de soirée par les médias français, en affirmant que le président est ’bien en vie’.

source : www.ouestaf.com - 08 Juin 2009

A Libreville, la capitale du pays, les autorités ont décrété un deuil national de 30 jours, rapportent les agences de presse internationales consultées par Ouestafnews. Selon la Constitution, c’est le président du Sénat qui assure l’intérim devant conduire à une élection dans les 45 jours.

Depuis le 11 mai 2009, le président gabonais est hospitalisé dans un état grave mais stationnaire en Espagne. Omar Bongo faisait simplement un bilan de santé, selon la présidence gabonaise, alors que plusieurs sources l’annonçaient atteint "d’un cancer des intestins".
Le 6 mai dernier, Bongo avait annoncé cesser "momentanément" ses activités liées à sa fonction de chef d’Etat pour "se reposer’’, selon le porte-parole de la présidence de la République.

A la tête du Gabon depuis 42 ans, Oumar Bongo Ondimba, était le doyen des chefs d’Etat africains. Il est considéré comme l’un des principaux relais de la "Françafrique". "L’Afrique sans la France, c’est la voiture sans le chauffeur. La France sans l’Afrique, c’est une voiture sans carburant’’, aimait-il dire.
On se rappelle qu’il avait demandé et obtenu la tête de Jean-Marie Bockel, ministre français de la Coopération, lorsqu’il avait demandé "la mort de la Françafrique’’. Ce n’est pas un hasard si le président Nicolas Sarkozy a salué "un ami fidèle de la France’’, en réaction à la disparition de Bongo.

Oumar Bongo était également impliqué dans la résolution de plusieurs crises sur le continent, notamment en Afrique Centrale (Congo Brazzaville et Centrafrique).
En Afrique de l’ouest, on cite parmi ses ami l’ancien président sénégalais Abdou Diouf, l’actuel président du Burkina Faso Blaise Compaoré ainsi que l’opposant ivoirien Alassane Ouattara. A Dakar, dans un communiqué, le président Abdoulaye Wade a appris avec ’’une vice émotion la triste nouvelle du décès de son ami et frère’’.
Pour leur part, les Béninois se souviendront de Bongo comme du complice de l’agression armée des mercenaires dirigés par le Français Bob Denard le 16 janvier 1977, sous le régime du général Mathieu Kérékou.


lire aussi sur fr.globalvoicesonline.org (2009-06-08) :Gabon : Réactions des blogueurs africains à la mort du Président Omar Bongo

sur www.afrik.com (9 juin 2009) :Qui succédera à Omar Bongo Ondimba ?, par Stéphane Ballong

et sur africamix.blog.lemonde.fr (9 juin 2009) :La Bongocratie disparaîtra-t-elle avec la mort de son patron ?





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