Niger : libération provisoire de Moussa KAKALa présidente de la chambre d’accusation de la cour d’appel de Niamey a énoncé mardi matin le renvoi de Moussa Kaka devant le tribunal correctionnel de Niamey pour y être jugé, et sa mise en liberté provisoire.
source : Linternationalmagazine.com , publié le 07/10/2008 RSF veut voir dans cette décision "une première étape qui, nous l’espérons, débouchera rapidement sur une issue honorable et juste". "Après 384 jours de détention, notre ami Moussa Kaka a le droit de voir se terminer cette trop longue épreuve", déclare dans un communiqué l’organisation de défense des journalistes et professionnels des médias, basée à Paris. La chambre d’accusation de la cour d’appel de Niamey a suivi le ministère public Le 23 juillet dernier, un non-lieu avait été prononcé par le doyen des juges d’instruction en faveur de Moussa Kaka, qui était inculpé de "complicité de complot contre l’autorité de l’Etat". Mais le ministère public avait fait appel en demandant son renvoi devant un tribunal correctionnel après requalification des charges en "actes de nature à nuire à la défense nationale" : un délit, et non plus un crime, passible d’un à cinq ans de prison et d’une lourde amende. Selon RSF, la chambre d’accusation de la cour d’appel de Niamey a donc suivi le ministère public mardi, ordonnant également la remise en liberté provisoire de Moussa Kaka, par ailleurs directeur de Radio Saraounia. Il est incarcéré à la prison civile de Niamey depuis le 26 septembre 2007. La justice nigérienne reproche à Moussa Kaka ses contacts téléphoniques avec un chef du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ). Le journaliste et ses employeurs assurent qu’il a agi dans un cadre purement professionnel, et nient toute connivence avec la rébellion touarègue armée, basée dans le nord du pays. lire aussi sur www.aps.sn : Abdou Diouf se félicite de la remise en liberté de Moussa Kaka |
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