L’Afrique en haut débitLa pose annonÂcée d’un câble sous marin assuÂrant une liaiÂson très haut débit sur toute la façade ouest du contiÂnent Africain, qui vienÂdra comÂpléÂter un disÂpoÂsiÂtif haut débit en place depuis peu annonce une décenÂnie de chanÂgeÂment radiÂcaux pour toute une parÂtie de l’Afrique.
Entre les difÂféÂrents disÂpoÂsiÂtifs mis en place par des consorÂtiums téléÂcom français ou améÂriÂcains, plus un seul pays de l’Afrique de l’ouest n’est désorÂmais coupé du très haut débit, et ceci pour un prix divisé par 10. En tout, c’est plus d’une vingÂtaine de pays, dont une large parÂtie sont franÂcoÂphones (et dont tous praÂtiquent couÂramÂment une langue Européenne), qui vont pouÂvoir tirer parÂtie, dans la décenÂnie à venir, de l’économie numéÂrique et de la société du savoir. source : fr.readwriteweb.com - 15 juin 2010 Pour ceux qui sauÂront prendre le train du numéÂrique qui entre en gare, les bouÂleÂverÂseÂments à venir s’annoncent consiÂdéÂrables, non seuleÂment au plan natioÂnal, mais égaleÂment au niveau du contiÂnent Africain tout entier, de sa relaÂtion avec le Nord, et avec la France en particulier. Les secÂteurs qui pourÂraient connaitre une transÂforÂmaÂtion radiÂcale sont nomÂbreux, et pour peu que cela soit corÂrecÂteÂment orchesÂtré, l’entrée de l’Afrique sub Saharienne dans la société du numéÂrique pourÂrait proÂfiÂter masÂsiÂveÂment à l’ensemble de sa population. Un pari qu’ont déjà relevé pluÂsieurs pays d’Afrique du nord, qui mobiÂlisent des invesÂtisÂseÂments colosÂsaux, comme au Maroc, où plus de 700 milÂlions d’euros ont été alloués à un plan de déveÂlopÂpeÂment « Maroc Numéric 2013 » desÂtiné à ameÂner à 13% du Produit National Brut la part liée aux nouÂvelles technologies. Economie Avec l’accélération du téléÂtraÂvail au Nord, les déloÂcaÂliÂsaÂtions ne seront plus à l’avenir l’apanage de l’industrie. Comme ce fut le cas entre les Etats-Unis et l’Inde, on pourÂrait assisÂter à une déloÂcaÂliÂsaÂtion proÂgresÂsive du secÂteur des serÂvices vers l’Afrique où les diplôÂmés ne manquent pas, parlent la même langue, et son situés, qui plus est, dans un créÂneau horaire parÂfaiÂteÂment comÂpaÂtible avec les heures d’ouverture des bureaux en Europe. Du graÂphisme à la compÂtaÂbiÂlité en pasÂsant par l’informatique, ce sont ainsi des milÂliers d’entreprises du secÂteur terÂtiaire qui pourÂraient, grâce au haut débit, naître un peu parÂtout en Afrique et proÂpoÂser leurs serÂvices aux sociéÂtés occiÂdenÂtales à la recherche de souÂplesse et de réducÂtion de leurs coûts, en parÂtiÂcuÂlier pour des foncÂtions qu’elle jugent peu straÂtéÂgiques.Cela vous semble fou ? Affiliated Computer Services, une société Texane spéÂciaÂlisé dans l’outsourcing de serÂvices, est pourÂtant dors et déjà le preÂmier employeur privé du Ghana. On pourÂrait même assisÂter à des spéÂciaÂliÂsaÂtions dans cerÂtains pays, et même, pour les plus opporÂtuÂnistes, à un vériÂtable boom de l’économie des serÂvices, appeÂlée à repréÂsenÂter une parÂtie conséquente du PIB et une proÂporÂtion imporÂtante de la croisÂsance, à l’image de l’île Maurice, qui a connu une telle période d’euphorie ces dix derÂnières années. Après avoir pillé ses matières preÂmières durant pluÂsieurs siècles et avoir annoncé son intenÂtion de faire de même avec sa matière grise sous la terÂmiÂnoÂloÂgie d’ « émigraÂtion choiÂsie », c’est en praÂtique le contraire qui pourÂrait prendre place.Un joli pied de nez à l’histoire, qu’internet n’a pas fini de bouÂleÂverÂser, tout comme l’imprimerie en son temps. Education Dans un contiÂnent où la popuÂlaÂtion est beauÂcoup plus jeune qu’au Nord, l’éducation est plus encore qu’ailleurs le meilleur invesÂtisÂseÂment qu’un pays puisse faire pour son aveÂnir, or là aussi, interÂnet a tous les atouts pour chanÂger de façon radiÂcale les fonÂdaÂmenÂtaux de cette équaÂtion. L’homme a toujours su s’adapter aux réaÂliÂtés de sa situaÂtion, mais avant d’affronter les proÂblèmes auxquels il doit faire face, il doit être en mesure de les voir claiÂreÂment. A cet égard, l’éducation est un outil vital dont interÂnet est en passe de deveÂnir la clé du déveÂlopÂpeÂment en Afrique. L’eLearning, déjà larÂgeÂment expéÂriÂmenté en Europe, aux Etats-Unis, mais aussi un peu parÂtout en Afrique, même s’il est loin de pouÂvoir se subÂstiÂtuer aux modèles traÂdiÂtionÂnels de l’enseignement, a pour lui le mérite de pouÂvoir en abaisÂser les coûts et de perÂmettre une monÂtée en puisÂsance rapide de la capaÂcité de forÂmaÂtion d’un pays. Au delà de la scoÂlaÂrité, l’eLearning recèle aussi une mine d’opportunités pour ce qui est de la forÂmaÂtion perÂmaÂnente, et là encore, le jeune âge des popuÂlaÂtions afriÂcaines laisse entreÂvoir un public par nature moins rétiÂcent à l’outil inforÂmaÂtique pour se forÂmer tout au long de la vie. Au pasÂsage, la France disÂpose d’une colÂlecÂtion qui comÂmence à être conséquente en terme de matéÂriel pédaÂgoÂgique en ligne, qu’elle pourÂrait tout a fait enviÂsaÂger de parÂtaÂger (il sufÂfiÂrait d’appliquer les disÂpoÂsiÂtifs de la DAVDSI relaÂtifs aux droits d’auteur dans les docuÂments pédagogiques). Les enseiÂgnants ont monÂtré leur capaÂcité à créer des outils pédaÂgoÂgiques numéÂriques disÂpoÂnibles graÂtuiÂteÂment en dehors des sysÂtèmes comÂmerÂciaux, et hors de l’emprise du copyÂright, c’est d’ailleurs un mouÂveÂment qui, même en France, semble inéÂlucÂtable tant les réducÂtions de coûts semblent indispensables. Ce corÂpus pédaÂgoÂgique, qui fait désorÂmais parti du bien comÂmun de l’humanité, ne va cesÂser de croitre dans les années à venir et pourÂrait proÂfiÂter demain tout autant à un élève de priÂmaire de Rennes qu’à celui de Brazzaville. Même si l’infrastructure n’est pas le seul frein, loin de là , à l’avancée de l’eLearning en Afrique, celui-ci devrait pour ainsi dire disÂpaÂraitre petit à petit, perÂmetÂtant aux difÂféÂrents acteurs du sysÂtème de se concenÂtrer sur les derÂniers obsÂtacles à l’extenÂsion des derÂnières techÂnoÂloÂgies de l’éducation. En pousÂsant vers le haut le sysÂtème éducaÂtif Africain et en perÂmetÂtant à un plus grand nombre de ses citoyens d’accéder aux savoirs, l’Afrique pourÂrait ainsi releÂver un autre défi qui se pose à elle pour le XXIe siècle et qui marqueÂrait symÂboÂliqueÂment son accesÂsion à la société du savoir : insÂcrire l’un des sien dans la liste des prix Nobel en sciences.Santé publique Mais l’eLearning peut égaleÂment serÂvir à des objecÂtifs de santé public, comme la lutte contre le Sida, ce que souÂliÂgnait déjà en 2008 un rapÂport de l’Institut de Recherche pour le Développement. L’eLearning peut se mettre au serÂvice de la lutte contre les mulÂtiples proÂbléÂmaÂtiques saniÂtaires, qu’une meilleure inforÂmaÂtion des popuÂlaÂtions peut granÂdeÂment contriÂbuer à enrayer, et qui empoiÂsonnent encore de nomÂbreuses zones du contiÂnent Africain. Ajoutez à la popuÂlaÂriÂsaÂtion de notions d’hygiène quelques notions de nutriÂtion, et l’effet démoÂgraÂphique pourÂrait deveÂnir radiÂcal : chute de la morÂtaÂlité infanÂtile et augÂmenÂtaÂtion de la durée de vie (et non, une augÂmenÂtaÂtion de la popuÂlaÂtion ne serait pas une catasÂtrophe, bien au contraire). Médecine Le mobile a déjà larÂgeÂment fait ses preuves pour ce qui est de la démoÂcraÂtiÂsaÂtion des serÂvices de médeÂcine sur le contiÂnent Africain, en parÂtiÂcuÂlier dans les zones où le perÂsonÂnel médiÂcal vient à manquer, mais le très haut débit pourÂrait apporÂter sur le contiÂnent des innoÂvaÂtions en terme de téléÂméÂdeÂcine, perÂmetÂtant à la quaÂlité des soins de s’améliorer de façon considérable. De l’opération chiÂrurÂgiÂcale réaÂliÂsée à disÂtance – proÂbaÂbleÂment ce qu’il y a de plus impresÂsionÂnant en téléÂméÂdeÂcine, mais égaleÂment de plus expéÂriÂmenÂtal à ce jour – au diagÂnosÂtic réaÂlisé à disÂtance, quelque chose de couÂrant désorÂmais aux Etats Unis où les radioÂlogues Indiens sont très préÂsents et effecÂtuent leurs diagÂnosÂtics à disÂtance, le secÂteur médiÂcal qui évolue à grand pas dans le monde du numéÂrique, pourÂrait voir l’Afrique proÂfiÂter pleiÂneÂment de ses derÂnières innovations. Au regard du sort réservé dans les hôpiÂtaux Français aux diplôÂmés de médeÂcine issus du contiÂnent Africain, un retour au pays où leurs comÂpéÂtences seraient reconÂnues à leur juste valeur serait, là encore, un pied de nez cocasse fait par l’internet à une poliÂtique d’émigration discutable. Accessoirement, ce serait une mauÂvaise nouÂvelle pour les hôpiÂtaux Français qui ont cruelÂleÂment besoin de cette main d’œuvre peu chère, comÂpéÂtente, et corÂvéable à merci. Une vision plus optiÂmiste serait d’envisager des proÂgrammes de coopéÂraÂtion Nord-Sud sur la téléÂméÂdeÂcine, mutuelÂleÂment bénéfiques. Média Il existe déjà de nomÂbreux média sociaux Africains, et la pluÂpart des pays d’Afrique ont aujourd’hui leurs porÂtails d’information, mais le marÂché est loin d’être arrivé à matuÂrité, et avec l’arrivée et la démoÂcraÂtiÂsaÂtion de l’accès à interÂnet, il y a fort à parier que le marÂché de l’information explose. Qu’il s’agisse de jourÂnaux en ligne ou de blogs perÂsonÂnels, le Nord a claiÂreÂment monÂtré que l’usage masÂsif par les popuÂlaÂtions de l’outil interÂnet s’accompagnait inexoÂraÂbleÂment d’une exploÂsion et d’une redéÂfiÂniÂtion du secÂteur média. La situaÂtion sur place est fort difÂféÂrente de ce que l’on connait ici, et l’avenir dira si l’on assisÂtera à un déploieÂment des média traÂdiÂtionÂnels sur le numéÂrique ou si de nouÂveaux acteurs se feront jour pour deveÂnir demain de vériÂtables petits empires médiaÂtiques natioÂnaux, voir trans nationaux. Une chose est cerÂtaine cepenÂdant, le secÂteur va connaitre une évoluÂtion rapide dans la décenÂnie à venir. Longtemps resÂtée sur un modèle média où la radio domiÂnait larÂgeÂment, l’Afrique pourÂrait tout simÂpleÂment zapÂper l’étape de la téléÂviÂsion domiÂnante et aller direcÂteÂment à la phase des média numéÂriques, notamÂment mobiles. Une évoluÂtion qui semble colÂler avec les déveÂlopÂpeÂments de France24, très préÂsent sur le contiÂnent Africain, qui donne, au fur et à mesure des ses difÂféÂrentes verÂsions, l’impression que la téléÂviÂsion n’est qu’une étape vers une autre forme de média d’information mêlant vidéo, interÂnet et mobiÂlité, où l’actualité elle même est en parÂtie issue de réseaux citoyens orchesÂtrés par des jourÂnaÂlistes. Vie sociale et culturelle La Tunisie a monÂtré a quel point un outil comme Facebook pouÂvait se retrouÂver dans une situaÂtion cenÂtrale pour l’animation et le déveÂlopÂpeÂment de la vie sociale et cultuÂrelle, les autres pays d’Afrique n’ont aucune raiÂson de ne pas suivre ce cheÂmin, que ce soit sur Facebook ou sur d’autres sysÂtème sociaux, comme Twitter, qui a une très belle carte à jouer en Afrique ou de nouÂveaux entrants dans le secÂteur des média sociaux, qui auront su proÂpoÂser une forÂmule adapÂtée à la culture locale. Il n’est pas imposÂsible non plus qu’un des nomÂbreux acteurs de la scène starÂtup afriÂcaine remÂporte le marÂché de la vie sociale en ligne en Afrique de l’Ouest. Montée en puisÂsance de la eFrancophonie Parmi les pays de la côte ouest Africaine désorÂmais reliés masÂsiÂveÂment à interÂnet se trouvent un grand nombre de pays franÂcoÂphones, et la posÂsiÂbiÂlité pour des milÂlions d’habitants de disÂpoÂser d’outils d’autopublication graÂtuits tels que les blogs ne peut qu’avoir un effet radiÂcal sur la franÂcoÂphoÂnie sur internet. Au début des années 90, la franÂcoÂphoÂnie sur interÂnet était domiÂnée par les Québécois, le temps pour les Français d’oublier le miniÂtel pour entrer timiÂdeÂment, à la fin des années 90, dans l’ère du numéÂrique. Les années 2010 pourÂrait marquer l’arrivée des Africains dans la franÂcoÂphoÂnie numéÂrique, et impacÂter duraÂbleÂment la Culture de la langue française. La culture des pays d’Afrique franÂcoÂphone a toutes les chances de prendre une place plus imporÂtante dans la décenÂnie à venir. Jusqu’ici négliÂgée par les média traÂdiÂtionÂnels et reléÂguée à des niches, la voici, avec interÂnet, dans la posiÂtion de parÂtiÂciÂper pleiÂneÂment à la culture du XXIe siècle d’une façon bien plus proacÂtive que durant le siècle préÂcéÂdent, où même si son apport à l’art contemÂpoÂrain est inconÂtesÂtable, elle n’a pas eu l’occasion de maiÂtriÂser son impact et moins encore d’en tirer un quelÂconque bénéfice. Même si la musique du siècle passé a larÂgeÂment puisé dans des racines afriÂcaines, il fauÂdra, grâce au numéÂrique, faire désorÂmais avec toutes les palettes de la culture d’un contiÂnent tout entier : cinéma, art contemÂpoÂrain, litÂtéÂraÂture, mythoÂloÂgies… Le réserÂvoir est immense et proÂmet de donÂner à ceux qui s’en empaÂreÂront un rôle de preÂmier plan dans la culture du XXIe siècle, où le poids des réseaux de disÂtriÂbuÂtion et des mass média aux mains des pays du nord aura bien moins d’impact sur la Culture qu’il n’en a eu au XXe siècle. Après la Coupe du Monde de Football – qui ne durera qu’un temps – la Culture est sans aucun doute le moyen de plus sûr et le plus « durable » de projeÂter dans le monde entier une image posiÂtive du contiÂnent Africain, apte à comÂpenÂser une image d’Epinal peu flatÂteuse véhiÂcuÂlée par un Nord qui se comÂplait dans une supéÂrioÂrité cultuÂrelle qui repose, en grande parÂtie, sur la puisÂsance décliÂnante de son indusÂtrie cultuÂrelle et son cirÂcuit de disÂtriÂbuÂtion obsolète. Agriculture L’agriculture en Afrique n’a pas été masÂsiÂveÂment indusÂtriaÂliÂsée comme au Nord, c’est à la fois une chance – pour l’environnement – et un drame, car il lui faut nourÂrir une popuÂlaÂtion de plus en plus nombreuse. Internet, là aussi, peu apporÂter un plus indéÂniable, notamÂment en metÂtant en place des outils perÂmetÂtant aux agriÂculÂteurs de parÂtaÂger leurs savoirs faire afin d’augmenter l’efficacité de leurs fermes sans pour autant sacriÂfier l’environnement. L’arrivée et la pénéÂtraÂtion proÂgresÂsive de l’internet dans le terÂriÂtoire Africain pourÂrait dynaÂmiÂser le secÂteur agriÂcole et lui offrir une voie en matière de déveÂlopÂpeÂment radiÂcaÂleÂment difÂféÂrente de celle emprunté dans les pays déveÂlopÂpés durant le XXe siècle. Un espoir, tant pour la préÂserÂvaÂtion de la nature que pour la popuÂlaÂtion tout entière, qui pourÂrait ainsi bénéÂfiÂcier des gains subÂstanÂtiel de proÂducÂtiÂvité apporÂtés par les nouÂvelles techÂnoÂloÂgies. Avec la monÂtée en puisÂsance de l’agriculture, on peut égaleÂment imaÂgiÂner l’arrivée d’une indusÂtrie agro-alimentaire locale, ce qui perÂmetÂtrait au pays d’être moins dépourÂvus face aux variaÂtion des matières preÂmières agricole. Internet pourra égaleÂment serÂvir de vitrine aux proÂducÂtions agriÂcoles locales, et à la défense d’un patriÂmoine qui, comme parÂtout ailleurs, se retrouve souÂvent en danÂger, comme le miel Malgache, en voie de disÂpaÂriÂtion (à vrai dire ce sont pluÂtôt les abeilles qui sont menaÂcées). La valoÂriÂsaÂtion par les techÂnoÂloÂgies de l’information de ce patriÂmoine agriÂcole pourÂrait demain perÂmettre d’ouvrir de nouÂveaux marÂchés, et perÂmetÂtrait égaleÂment d’assoir le comÂmerce équiÂtable sur une vériÂtable relaÂtion entre proÂducÂteurs et consomÂmaÂteurs, incarÂnée par des média sociaux. Conclusion (proÂviÂsoire) L’internet apporte une mine d’opportunités au contiÂnent Africain, mais il existe bien sûr des spéÂciÂfiÂciÂtés et des obsÂtacles avec lesquels il devra faire face, que nous pasÂseÂront en revue dans un proÂchain article. Le champ des posÂsibles n’est reste pas moins immense, et la course est lancée. Fabrice Epelboin (Photo d’ouverture CC-by de nooÂdleÂpie, infoÂgraÂphies de Appfrica) |
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