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L’Afrique en haut débit

  Enregistrer au format PDF  envoyer l'article par mail title=    Date de publication : mardi 3 août 2010
La pose annon­cée d’un câble sous marin assu­rant une liai­son très haut débit sur toute la façade ouest du conti­nent Africain, qui vien­dra com­plé­ter un dis­po­si­tif haut débit en place depuis peu annonce une décen­nie de chan­ge­ment radi­caux pour toute une par­tie de l’Afrique.
Entre les dif­fé­rents dis­po­si­tifs mis en place par des consor­tiums télé­com français ou amé­ri­cains, plus un seul pays de l’Afrique de l’ouest n’est désor­mais coupé du très haut débit, et ceci pour un prix divisé par 10. En tout, c’est plus d’une ving­taine de pays, dont une large par­tie sont fran­co­phones (et dont tous pra­tiquent cou­ram­ment une langue Européenne), qui vont pou­voir tirer par­tie, dans la décen­nie à venir, de l’économie numé­rique et de la société du savoir.

source : fr.readwriteweb.com - 15 juin 2010

Pour ceux qui sau­ront prendre le train du numé­rique qui entre en gare, les bou­le­ver­se­ments à venir s’annoncent consi­dé­rables, non seule­ment au plan natio­nal, mais égale­ment au niveau du conti­nent Africain tout entier, de sa rela­tion avec le Nord, et avec la France en particulier.

Les sec­teurs qui pour­raient connaitre une trans­for­ma­tion radi­cale sont nom­breux, et pour peu que cela soit cor­rec­te­ment orches­tré, l’entrée de l’Afrique sub Saharienne dans la société du numé­rique pour­rait pro­fi­ter mas­si­ve­ment à l’ensemble de sa population.

Un pari qu’ont déjà relevé plu­sieurs pays d’Afrique du nord, qui mobi­lisent des inves­tis­se­ments colos­saux, comme au Maroc, où plus de 700 mil­lions d’euros ont été alloués à un plan de déve­lop­pe­ment « Maroc Numéric 2013 » des­tiné à ame­ner à 13% du Produit National Brut la part liée aux nou­velles technologies.

Economie

Avec l’accélération du télé­tra­vail au Nord, les délo­ca­li­sa­tions ne seront plus à l’avenir l’apanage de l’industrie. Comme ce fut le cas entre les Etats-Unis et l’Inde, on pour­rait assis­ter à une délo­ca­li­sa­tion pro­gres­sive du sec­teur des ser­vices vers l’Afrique où les diplô­més ne manquent pas, parlent la même langue, et son situés, qui plus est, dans un cré­neau horaire par­fai­te­ment com­pa­tible avec les heures d’ouverture des bureaux en Europe.

Du gra­phisme à la comp­ta­bi­lité en pas­sant par l’informatique, ce sont ainsi des mil­liers d’entreprises du sec­teur ter­tiaire qui pour­raient, grâce au haut débit, naître un peu par­tout en Afrique et pro­po­ser leurs ser­vices aux socié­tés occi­den­tales à la recherche de sou­plesse et de réduc­tion de leurs coûts, en par­ti­cu­lier pour des fonc­tions qu’elle jugent peu stra­té­giques.

Cela vous semble fou ? Affiliated Computer Services, une société Texane spé­cia­lisé dans l’outsourcing de ser­vices, est pour­tant dors et déjà le pre­mier employeur privé du Ghana.

On pour­rait même assis­ter à des spé­cia­li­sa­tions dans cer­tains pays, et même, pour les plus oppor­tu­nistes, à un véri­table boom de l’économie des ser­vices, appe­lée à repré­sen­ter une par­tie conséquente du PIB et une pro­por­tion impor­tante de la crois­sance, à l’image de l’île Maurice, qui a connu une telle période d’euphorie ces dix der­nières années.

Après avoir pillé ses matières pre­mières durant plu­sieurs siècles et avoir annoncé son inten­tion de faire de même avec sa matière grise sous la ter­mi­no­lo­gie d’ « Ã©migra­tion choi­sie », c’est en pra­tique le contraire qui pour­rait prendre place.

Un joli pied de nez à l’histoire, qu’internet n’a pas fini de bou­le­ver­ser, tout comme l’imprimerie en son temps.

Education

Dans un conti­nent où la popu­la­tion est beau­coup plus jeune qu’au Nord, l’éducation est plus encore qu’ailleurs le meilleur inves­tis­se­ment qu’un pays puisse faire pour son ave­nir, or là aussi, inter­net a tous les atouts pour chan­ger de façon radi­cale les fon­da­men­taux de cette équa­tion.

L’homme a toujours su s’adapter aux réa­li­tés de sa situa­tion, mais avant d’affronter les pro­blèmes auxquels il doit faire face, il doit être en mesure de les voir clai­re­ment. A cet égard, l’éducation est un outil vital dont inter­net est en passe de deve­nir la clé du déve­lop­pe­ment en Afrique.

L’eLearning, déjà lar­ge­ment expé­ri­menté en Europe, aux Etats-Unis, mais aussi un peu par­tout en Afrique, même s’il est loin de pou­voir se sub­sti­tuer aux modèles tra­di­tion­nels de l’enseignement, a pour lui le mérite de pou­voir en abais­ser les coûts et de per­mettre une mon­tée en puis­sance rapide de la capa­cité de for­ma­tion d’un pays.

Au delà de la sco­la­rité, l’eLearning recèle aussi une mine d’opportunités pour ce qui est de la for­ma­tion per­ma­nente, et là encore, le jeune âge des popu­la­tions afri­caines laisse entre­voir un public par nature moins réti­cent à l’outil infor­ma­tique pour se for­mer tout au long de la vie.

Au pas­sage, la France dis­pose d’une col­lec­tion qui com­mence à être conséquente en terme de maté­riel péda­go­gique en ligne, qu’elle pour­rait tout a fait envi­sa­ger de par­ta­ger (il suf­fi­rait d’appliquer les dis­po­si­tifs de la DAVDSI rela­tifs aux droits d’auteur dans les docu­ments pédagogiques).

Les ensei­gnants ont mon­tré leur capa­cité à créer des outils péda­go­giques numé­riques dis­po­nibles gra­tui­te­ment en dehors des sys­tèmes com­mer­ciaux, et hors de l’emprise du copy­right, c’est d’ailleurs un mou­ve­ment qui, même en France, semble iné­luc­table tant les réduc­tions de coûts semblent indispensables.

Ce cor­pus péda­go­gique, qui fait désor­mais parti du bien com­mun de l’humanité, ne va ces­ser de croitre dans les années à venir et pour­rait pro­fi­ter demain tout autant à un élève de pri­maire de Rennes qu’à celui de Brazzaville.

Même si l’infrastructure n’est pas le seul frein, loin de là, à l’avancée de l’eLearning en Afrique, celui-ci devrait pour ainsi dire dis­pa­raitre petit à petit, per­met­tant aux dif­fé­rents acteurs du sys­tème de se concen­trer sur les der­niers obs­tacles à l’exten­sion des der­nières tech­no­lo­gies de l’éducation.

En pous­sant vers le haut le sys­tème éduca­tif Africain et en per­met­tant à un plus grand nombre de ses citoyens d’accéder aux savoirs, l’Afrique pour­rait ainsi rele­ver un autre défi qui se pose à elle pour le XXIe siècle et qui marque­rait sym­bo­lique­ment son acces­sion à la société du savoir : ins­crire l’un des sien dans la liste des prix Nobel en sciences.

Santé publique

Mais l’eLearning peut égale­ment ser­vir à des objec­tifs de santé public, comme la lutte contre le Sida, ce que sou­li­gnait déjà en 2008 un rap­port de l’Institut de Recherche pour le Développement. L’eLearning peut se mettre au ser­vice de la lutte contre les mul­tiples pro­blé­ma­tiques sani­taires, qu’une meilleure infor­ma­tion des popu­la­tions peut gran­de­ment contri­buer à enrayer, et qui empoi­sonnent encore de nom­breuses zones du conti­nent Africain.

Ajoutez à la popu­la­ri­sa­tion de notions d’hygiène quelques notions de nutri­tion, et l’effet démo­gra­phique pour­rait deve­nir radi­cal : chute de la mor­ta­lité infan­tile et aug­men­ta­tion de la durée de vie (et non, une aug­men­ta­tion de la popu­la­tion ne serait pas une catas­trophe, bien au contraire).

Médecine

Le mobile a déjà lar­ge­ment fait ses preuves pour ce qui est de la démo­cra­ti­sa­tion des ser­vices de méde­cine sur le conti­nent Africain, en par­ti­cu­lier dans les zones où le per­son­nel médi­cal vient à manquer, mais le très haut débit pour­rait appor­ter sur le conti­nent des inno­va­tions en terme de télé­mé­de­cine, per­met­tant à la qua­lité des soins de s’améliorer de façon considérable.

De l’opération chi­rur­gi­cale réa­li­sée à dis­tance – pro­ba­ble­ment ce qu’il y a de plus impres­sion­nant en télé­mé­de­cine, mais égale­ment de plus expé­ri­men­tal à ce jour – au diag­nos­tic réa­lisé à dis­tance, quelque chose de cou­rant désor­mais aux Etats Unis où les radio­logues Indiens sont très pré­sents et effec­tuent leurs diag­nos­tics à dis­tance, le sec­teur médi­cal qui évolue à grand pas dans le monde du numé­rique, pour­rait voir l’Afrique pro­fi­ter plei­ne­ment de ses der­nières innovations.

Au regard du sort réservé dans les hôpi­taux Français aux diplô­més de méde­cine issus du conti­nent Africain, un retour au pays où leurs com­pé­tences seraient recon­nues à leur juste valeur serait, là encore, un pied de nez cocasse fait par l’internet à une poli­tique d’émigration discutable.

Accessoirement, ce serait une mau­vaise nou­velle pour les hôpi­taux Français qui ont cruel­le­ment besoin de cette main d’œuvre peu chère, com­pé­tente, et cor­véable à merci. Une vision plus opti­miste serait d’envisager des pro­grammes de coopé­ra­tion Nord-Sud sur la télé­mé­de­cine, mutuel­le­ment bénéfiques.

Média

Il existe déjà de nom­breux média sociaux Africains, et la plu­part des pays d’Afrique ont aujourd’hui leurs por­tails d’information, mais le mar­ché est loin d’être arrivé à matu­rité, et avec l’arrivée et la démo­cra­ti­sa­tion de l’accès à inter­net, il y a fort à parier que le mar­ché de l’information explose. Qu’il s’agisse de jour­naux en ligne ou de blogs per­son­nels, le Nord a clai­re­ment mon­tré que l’usage mas­sif par les popu­la­tions de l’outil inter­net s’accompagnait inexo­ra­ble­ment d’une explo­sion et d’une redé­fi­ni­tion du sec­teur média.

La situa­tion sur place est fort dif­fé­rente de ce que l’on connait ici, et l’avenir dira si l’on assis­tera à un déploie­ment des média tra­di­tion­nels sur le numé­rique ou si de nou­veaux acteurs se feront jour pour deve­nir demain de véri­tables petits empires média­tiques natio­naux, voir trans nationaux.

Une chose est cer­taine cepen­dant, le sec­teur va connaitre une évolu­tion rapide dans la décen­nie à venir.

Longtemps res­tée sur un modèle média où la radio domi­nait lar­ge­ment, l’Afrique pour­rait tout sim­ple­ment zap­per l’étape de la télé­vi­sion domi­nante et aller direc­te­ment à la phase des média numé­riques, notam­ment mobiles. Une évolu­tion qui semble col­ler avec les déve­lop­pe­ments de France24, très pré­sent sur le conti­nent Africain, qui donne, au fur et à mesure des ses dif­fé­rentes ver­sions, l’impression que la télé­vi­sion n’est qu’une étape vers une autre forme de média d’information mêlant vidéo, inter­net et mobi­lité, où l’actualité elle même est en par­tie issue de réseaux citoyens orches­trés par des jour­na­listes.

Vie sociale et culturelle

La Tunisie a mon­tré a quel point un outil comme Facebook pou­vait se retrou­ver dans une situa­tion cen­trale pour l’animation et le déve­lop­pe­ment de la vie sociale et cultu­relle, les autres pays d’Afrique n’ont aucune rai­son de ne pas suivre ce che­min, que ce soit sur Facebook ou sur d’autres sys­tème sociaux, comme Twitter, qui a une très belle carte à jouer en Afrique ou de nou­veaux entrants dans le sec­teur des média sociaux, qui auront su pro­po­ser une for­mule adap­tée à la culture locale. Il n’est pas impos­sible non plus qu’un des nom­breux acteurs de la scène star­tup afri­caine rem­porte le mar­ché de la vie sociale en ligne en Afrique de l’Ouest.

Montée en puis­sance de la eFrancophonie

Parmi les pays de la côte ouest Africaine désor­mais reliés mas­si­ve­ment à inter­net se trouvent un grand nombre de pays fran­co­phones, et la pos­si­bi­lité pour des mil­lions d’habitants de dis­po­ser d’outils d’autopublication gra­tuits tels que les blogs ne peut qu’avoir un effet radi­cal sur la fran­co­pho­nie sur internet.

Au début des années 90, la fran­co­pho­nie sur inter­net était domi­née par les Québécois, le temps pour les Français d’oublier le mini­tel pour entrer timi­de­ment, à la fin des années 90, dans l’ère du numé­rique. Les années 2010 pour­rait marquer l’arrivée des Africains dans la fran­co­pho­nie numé­rique, et impac­ter dura­ble­ment la Culture de la langue française.

La culture des pays d’Afrique fran­co­phone a toutes les chances de prendre une place plus impor­tante dans la décen­nie à venir. Jusqu’ici négli­gée par les média tra­di­tion­nels et relé­guée à des niches, la voici, avec inter­net, dans la posi­tion de par­ti­ci­per plei­ne­ment à la culture du XXIe siècle d’une façon bien plus proac­tive que durant le siècle pré­cé­dent, où même si son apport à l’art contem­po­rain est incon­tes­table, elle n’a pas eu l’occasion de mai­tri­ser son impact et moins encore d’en tirer un quel­conque bénéfice.

Même si la musique du siècle passé a lar­ge­ment puisé dans des racines afri­caines, il fau­dra, grâce au numé­rique, faire désor­mais avec toutes les palettes de la culture d’un conti­nent tout entier : cinéma, art contem­po­rain, lit­té­ra­ture, mytho­lo­gies… Le réser­voir est immense et pro­met de don­ner à ceux qui s’en empa­re­ront un rôle de pre­mier plan dans la culture du XXIe siècle, où le poids des réseaux de dis­tri­bu­tion et des mass média aux mains des pays du nord aura bien moins d’impact sur la Culture qu’il n’en a eu au XXe siècle.

Après la Coupe du Monde de Football – qui ne durera qu’un temps – la Culture est sans aucun doute le moyen de plus sûr et le plus « durable » de proje­ter dans le monde entier une image posi­tive du conti­nent Africain, apte à com­pen­ser une image d’Epinal peu flat­teuse véhi­cu­lée par un Nord qui se com­plait dans une supé­rio­rité cultu­relle qui repose, en grande par­tie, sur la puis­sance décli­nante de son indus­trie cultu­relle et son cir­cuit de dis­tri­bu­tion obsolète.

Agriculture

L’agriculture en Afrique n’a pas été mas­si­ve­ment indus­tria­li­sée comme au Nord, c’est à la fois une chance – pour l’environnement – et un drame, car il lui faut nour­rir une popu­la­tion de plus en plus nombreuse.

Internet, là aussi, peu appor­ter un plus indé­niable, notam­ment en met­tant en place des outils per­met­tant aux agri­cul­teurs de par­ta­ger leurs savoirs faire afin d’augmenter l’efficacité de leurs fermes sans pour autant sacri­fier l’environnement.

L’arrivée et la péné­tra­tion pro­gres­sive de l’internet dans le ter­ri­toire Africain pour­rait dyna­mi­ser le sec­teur agri­cole et lui offrir une voie en matière de déve­lop­pe­ment radi­ca­le­ment dif­fé­rente de celle emprunté dans les pays déve­lop­pés durant le XXe siècle.

Un espoir, tant pour la pré­ser­va­tion de la nature que pour la popu­la­tion tout entière, qui pour­rait ainsi béné­fi­cier des gains sub­stan­tiel de pro­duc­ti­vité appor­tés par les nou­velles tech­no­lo­gies.

Avec la mon­tée en puis­sance de l’agriculture, on peut égale­ment ima­gi­ner l’arrivée d’une indus­trie agro-alimentaire locale, ce qui per­met­trait au pays d’être moins dépour­vus face aux varia­tion des matières pre­mières agricole.

Internet pourra égale­ment ser­vir de vitrine aux pro­duc­tions agri­coles locales, et à la défense d’un patri­moine qui, comme par­tout ailleurs, se retrouve sou­vent en dan­ger, comme le miel Malgache, en voie de dis­pa­ri­tion (à vrai dire ce sont plu­tôt les abeilles qui sont mena­cées). La valo­ri­sa­tion par les tech­no­lo­gies de l’information de ce patri­moine agri­cole pour­rait demain per­mettre d’ouvrir de nou­veaux mar­chés, et per­met­trait égale­ment d’assoir le com­merce équi­table sur une véri­table rela­tion entre pro­duc­teurs et consom­ma­teurs, incar­née par des média sociaux.

Conclusion (pro­vi­soire)

L’internet apporte une mine d’opportunités au conti­nent Africain, mais il existe bien sûr des spé­ci­fi­ci­tés et des obs­tacles avec lesquels il devra faire face, que nous pas­se­ront en revue dans un pro­chain article.

Le champ des pos­sibles n’est reste pas moins immense, et la course est lancée.

Fabrice Epelboin (Photo d’ouverture CC-by de noo­dle­pie, info­gra­phies de Appfrica)


5 Dans les messages du forum

  • L’Afrique en haut débit

    22 août 2010 15:23

    voir aussi sur www.lesafriques.com : UEMOA : La fibre optique avant 2011, Par Ismael Aidara

    Les huit Etats membres de l’Union monétaire et économique ouest-africain passent à la vitesse supérieure. Un projet commun d’interconnexion de télécommunication par fibre optique est sur la table des chefs d’Etat.

    Voir en ligne : UEMOA : La fibre optique avant 2011

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  • L’Afrique en haut débit

    22 août 2010 16:01

    voir aussi sur www.ouestaf.com : Gestion de l’Internet : les Ouest-Africains affûtent leurs armes à Dakar en préparation de Vilnius

    Ouestafnews - Un forum ouest-africain sur la gouvernance de l’Internet s’ouvre le 23 août 2010 à Dakar, en vue de préparer notamment « la plateforme Â» qui sera présentée par les représentants de la sous-région au Forum mondial sur la gouvernance de l’Internet prévu à Vilnius (Lituanie) en septembre 2010.

    L’Internet est aujourd’hui largement contrôlé par les Etats-Unis, son pays de naissance, grâce à l’Isoc (Internet Society) qui administre, entre autres, les noms de domaine qui constituent la clé d’accès au monde de l’Internet.

    Voir en ligne : Gestion de l’Internet : les Ouest-Africains affûtent leurs armes à Dakar en préparation de Vilnius

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  • L’Afrique en haut débit

    9 octobre 2010 20:00

    voir aussi sur : www.bbc.co.uk Internet en Afrique : perspectives d’avenir

    Les internautes représentent moins de 10% de la population en Afrique. La toile reste l’apanage des classes moyennes dans les grandes villes. Diagnostique et progrès attendus.

    Selon les derniers chiffres précis de l’International Telecommunications Union, soutenu par les Nations Unies, en 2009 on estimait que 8,8 pour cent de la population utilisait internet en Afrique. Soit environ 20 fois plus d’utilisateurs qu’en 2000....

    Voir en ligne : Internet en Afrique : perspectives d’avenir

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  • L’Afrique en haut débit

    19 février 2011 20:52

    Internet en Afrique : la fin du désert numérique ?

    Pendant des années, l’Afrique n’a eu qu’un lien très ténu avec Internet : un seul câble sous-marin, le South Atlantic 3 (SAT-3), reliait le sud de l’Europe à l’ouest du continent africain. Sept ans plus tard, de nombreux projets ont été lancés, avec la promesse d’une augmentation significative des débits pour les usagers. Depuis 2009, le câble de fibre optique Eastern Africa Submarine Cable System (EASSy), long de 10 000 kilomètres, alimente la côte est africaine. Et deux gros projets, le Globacom-1 et le MainOne, desservent désormais l’ouest du continent, jusqu’à Lagos, au Nigeria. D’autres, comme le West African Cable System (WACS) ou l’Africa Coast to Europe (ACE), devraient également être opérationnels en 2012. ............

    Voir en ligne : Internet en Afrique : la fin du désert numérique ?

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  • L’Afrique en haut débit

    4 août 2011 09:27

    lire aussi sur www.ecrans.fr(3 août 2011) : L’Afrique se branche au reste du monde, par Julien Pépinot

    La pose de 17 000 kilomètres de fibre optique sous-marine, entre l’Europe et l’Afrique, a commencé. D’ici le premier semestre 2012, cette installation doit permettre au continent d’être mieux connecté à Internet. La Tribune suivait hier la pose du câble ACE (Africa Coast to Europe) entre la Bretagne et Le Cap (Afrique du Sud), dans un reportage réalisé au large de Calais. Installés par Alcatel, ces 17 000 kilomètres de fibre optique sous-marine permettront à 23 pays africains de la côte atlantique de se connecter en haut débit d’ici le début de l’année prochaine. Un consortium de 20 opérateurs, emmenés par France Télécom, finance ce vaste projet estimé à 700 millions de dollars. D’une capacité de 40 gigabits par seconde, le réseau a une durée de vie de vingt ans.

    Voir en ligne : L’Afrique se branche au reste du monde

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