L’influence de Malangatana Ngwenya dans la peinture angolaise« 50 ans d’indépendance, 50 ans de créativité artistique »Communication à l ’INSTITUT SUPERIEUR DE LA CULTURE ET DES ARTS - PREMIER CAMPUS ARTISTIQUE ET CULTUREL
Maputo, 27 - 31 Octobre 2010 L’une des figures parmi les marquantes des arts plastiques africains contemporains est, sans nul doute, celle du vétéran-peintre mozambicain, Valente Malangatana Ngwenya. Tirant son originalité de ses compositions en bloc, regroupant des personnages, invariablement, arrondis et aux regards, extraordinairement vivants, et s’étant assure un large rayonnement international, le vieux peintre de Maputo, a influencé plusieurs jeunes artistes du continent. Cela est particulièrement vrai pour l’Angola, ou plusieurs créateurs se sont inspires, utilisant la peinture a l’huile, l’acrylique ou des techniques mixtes, de la palette du Maitre mozambicain. Et, c’est le cas de Fernando Nunes, Gabriel Quissanga ou d’ Alves Manuel. L’illustration de la réplique malagatanienne angolaise la plus achevée et la plus impressionnante, est sortie des pinceaux de l’étonnant autodidacte, de génie, Fernando Caterca Valentim. En effet, séduit par le style de la composition du plasticien ronga et sous la férule de son mentor, le regretté Luzolano, le jeune Valentim, s’engagera, à Luanda, dans une épopée artistique, véritablement, héroïque, dans un contexte social et économique rongé par le long conflit armé. Faisant bien armes égales avec le Maitre de la contre – cote, sur le continent niger et dans la Péninsule ibérique, le peintre-poète originaire de Gabela, dans la généreuse province angolaise de Kwanza sud, fera éclater son immense talent, dans et hors des frontières de son pays, au Portugal, notamment, par de nombreuses expositions, la publication de plusieurs catalogues et l’intégration de ses spectaculaires tableaux dans diverses collections. Il le fera, aussi, en Afrique centrale, dans le cadre de la Biennale de l’Art Bantu Contemporain . Il y recevra, à Brazzaville, sur la rive droite du Congo, en 1994, le Grand Prix de cette manifestation, et la toile primée, à cette occasion, fera l’objet de la première impression textile, significative, produite, à Libreville, au Gabon, par le Centre International des Civilisations Bantu . Suivant le doyen -peintre originaire du village de Matalana, sur les rives de l’Océan Indien, Valentim s’essaiera, également, à la poésie ; tirant la titularisation de ses Å“uvres, de cette base. Enfin, dans la lignée de l’ancien élève de la filière « Peinture Décorative » de l’Ecole Industrielle de Lourenco Marques, l’affilié de l’Union Nationale des Artistes Plasticiens Angolais, adoptera, aussi, dans ses agencements, l’estampillage gravurant du vénérable noir et blanc mais aussi l’éclatante couleur soufre. Simao SOUINDOULA lire aussi sur www.amigos-de-mocambique.org : Malagantana, monstre sacré, par P. Deramaix et sur www.un.org (6 janvier 2011 ) : L’UNESCO attristée par la mort du peintre mozambicain Malangatana |
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