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A presque 79 ans, Doudou Ndiaye Rose rêve d’une ’grande Académie des arts’

  Enregistrer au format PDF  envoyer l'article par mail title=    Date de publication : dimanche 2 août 2009
Dakar, 25 juil 2009 (APS) - Le tambour-major Doudou Ndiaye Rose a indiqué qu’il est dans l’attente de l’agrément du gouvernement sénégalais pour faire démarrer ’une grande Académie des arts’ dans les environs de NguéKokh, non loin de Mbour, station balnéaire située sur la petite-côte sénégalaise

"J’ai un projet qui consiste à monter une grande Académie des arts sur un terrain que je possède à Nguékokh. Le président Wade m’avait reçu à ce propos et avait donné des instructions mais rien n’a été fait’’ dans ce sens, a-t-il confié dans l’édition du week-end de Rewmi quotidien (privé).

"A l’heure actuelle, des institutions internationales sont prêtes à financer ce projet et il faut seulement l’agrément du gouvernement sénégalais. J’espère qu’il le donnera enfin’’, a ajouté la tambour-major qui doit fêter ses 79 ans le 28 juillet prochain.

Doudou Ndiaye Rose, de son vrai nom Mamadou Ndiaye, Il a été désigné "trésor humain vivant’’ par l’UNESCO, en 2000. Il a eu à travailler avec plusieurs chanteurs de renom dont les Rolling Stones, Peter Gabriel (rock), Miles Davis, Dizzy Gillespie (jazz), Higelin, Lavilliers, Jonasz (chanson française), Bagad Men HaTa (musique bretonne) et l’orchestre de Basse-Normandie (musique symphonique).

Doudou Ndiaye RoseAvec son groupe composé notamment de ses fils et petits-fils, le percussionniste a participé, en 1989, à la célébration du bicentenaire de la Révolution française sur les Champs-Élysées.

Selon le tambour-major sénégalais qui a commencé à battre le tam-tam dès l’âge de 9 ans, la pratique du tam-tam lui vient a été inspirée inconsciemment de ses aïeux, d’autant que ni son père, ni même son grand-père, un dignitaire musulman de la confrérie tidjane, n’aimaient le sabar (tam-tam en wolof).

"On peut dire que c’est héréditaire mais je tiens à signaler que mes aïeux à qui je dois ce legs ne sont pas mes contemporains, ils ont disparus 150 ans avant que je ne naisse, je ne les ai donc pas connus’’, a-t-il déclaré au journal.

"Tout ce que je sais, c’est qu’à ma naissance, ni chez ma mère, ni chez mon père, je n’ai trouvé de tam-tam’’, a dit Doudou Ndiaye Rose, soulignant qu’en dépit de l’opposition de celui-ci, il était "irrésistiblement attiré par le tam-tam".


visiter le myspace de Doudou Ndiaye Rose






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