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« Sëru Njiitlaay » Ouvrages de dames

Du 6 décembre 2014 au 7 mars 2015 / Jeudi 4 décembre 2014 / Conservatoire des arts et métiers de l’élégance (CAMÉE)

  Enregistrer au format PDF  envoyer l'article par mail title=    Date de publication : samedi 14 février 2015
artisanat   mode   Saint-Louis  
L’association pour le Conservatoire des Arts et Métiers de l’Élégance de Saint-Louis vous fait part de l’exposition « Sëru Njiitlaay » Ouvrages de dames qui se tiendra du 6 décembre 2014 au 7 mars 2015 à Saint-Louis. L’intention de cette exposition est de partager avec les visiteurs des notions d’esthétique et de savoir-faire ainsi que des notions plus « mystiques » de protection.

source : www.au-senegal.com - 1er décembre 2014

L’exposition Seru Njiittlaay met en valeur les pagnes de la collection de Maï Diop : commissaire d’exposition qui sont mis en scène par Ndeye Rokhaya Gueye : scénographe. 15 pagnes identifiés comme pagnes « de dessous » assimilables à de la lingerie, anciens.

Ces pièces de collection sont présentées aux côtés de pagnes simples et de pagnes « béthio » contemporains, le tout représentant plusieurs générations de femmes : les aïeules, les mamans, les jeunes femmes. L’ensemble prend place au centre de l’espace du Conservatoire dont les murs sont occupés par l’exposition permanente de pagnes mandjak anciens.

L’esthétique : elle est celle des femmes, soigneuses, savantes en broderie, crochet, et autres détails faits à la main. L’esthétique subit actuellement les influences du monde : celui de la télévision qui à travers les séries suivies par beaucoup de femmes, les instruit de modes exogènes : indiennes, brésiliennes, américaines etc.

Les savoir-faire : depuis les temps anciens les influences des français étaient déjà là. En matière de broderie, à Saint-Louis, les jeunes filles eurent à s’appliquer sous le regards des sÅ“urs de Cluny et autres instructrices. Mais une grande majorité de femmes se sont mises à broder et à orner leurs pagnes avec un savoir-faire transmis par leur mère ou leur grand-mère ou tante et ont laissé parler leur fantaisie.

Des notions mystiques de protection : du Mali à la Guinée, au Sénégal de même, les pagnes sont des objets si près du corps que l’on choisit avec soin leur matière : du coton de préférence. On surveille de près ce coupon pour qu’il ne disparaisse pas : en effet toute action étrangère sur ce pagne aurait un effet néfaste. Il est d’usage de le soigner et de lui attacher des pouvoirs pour qu’il soit avant tout bénéfique à la santé et qu’il protège des esprits malfaisants pouvant atteindre la fertilité du couple.

D’autres notions sont évoquées dans cette exposition telles que la séduction et la compétition entre co-épouses. Les « béthio » ne sont donc pas oubliés car ils font souvent la démonstration de performances techniques dans leur réalisation : dentelles de fils et perles associés.

Un point de presse en avant première de l’exposition est prévu ce jeudi 4 décembre 2014 à 16h au CAMÉE.

Voir en ligne : www.lecamee.wordpress.com
Conservatoire des arts et métiers de l’élégance (CAMÉE)
226, rue Xalifa Ababacar Sy
Tél. : (221) 33 961 68 60




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