Lutte contre les pesticides : Les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest s’organisent![]() Les pays du Sahel et de la sous-région ouest-africaine harmonisent leurs stratégies en vue de rationaliser l’utilisation des pesticides conventionnels, devenus la principale option dans la protection des végétaux. Laquelle utilisation constitue cependant un risque majeur pour la santé publique, animale et environnementale, si elle n’est pas bien contrôlée.
source : www.lequotidien.sn - 24/01/2013 Ces pays qui ont la réputation d’être de grands consommateurs de pesticides, à cause notamment de la recrudescence du péril acridien, ont ainsi entamé à Dakar hier, un atelier régional, sur le renforcement de leurs capacités, afin de réduire les pertes agricoles auxquelles ils font face. Des pertes qui sont estimées entre 30 et 40% de la production et qui constituent également une menace à la sécurité alimentaire. Il s’agira pour les douze pays, représentés à cette rencontre de même que l’ Uemoa ou encore la Cedeao , de réfléchir ensemble sur des thématiques relatives à la mise au point des aspects institutionnels et réglementaires en gestion des pesticides en Afrique de l’Ouest et à l’élaboration du projet régional pour le renforcement des capacités pour la réduction des pertes agricoles et les risques de pesticides sur la santé humaine et animale et sur l’environnement. Celles-ci, s’est félicité Dr MohaÂmed Ammati, venu représenter la Fao , sont en phase avec la même dynamique des préoccupations de cette institution internationale, à savoir « atteindre une meilleure productivité à travers une gestion des pesticides respectueuse de la santé humaine et animale et de l’environnement ». Aussi Dr Ammati s’est-il réjoui du fait que déjà d’autres projets, financés en grande partie par le Fonds pour l’Environnement mondial (Fem), sont en cours de développement dans le domaine de la gestion rationnelle des pesticides. Le Sénégal, pour ce qui le conÂcerne, a déjà consenti des « efforts considérables » pour assurer une gestion des pesticides qui est à la fois économiquement viable, soÂcialement équitable et surtout écologiquement raÂtionnelle. « Sur le plan national, nous avons créé la Commission nationale de gestion des produits chimiques, la réactualisation du profil national sur la gestion des produits chimiques, la mise en Å“uvre de plans d’action pour l’adoption du système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques, la création du Centre régional de recherches en éco-toxicologie et sécurité environnementale et du Centre antipoison », a énuméré le colonel Pape Waly Guèye, venu représenter le ministre de l’EnÂvironnement et du DéÂvelopÂpement durable du Sénégal, Haïdar El Ali. Cette rencontre, qui sera clôturée vendredi, est une suite logique de celle tenue l’année dernière à OuagaÂdougou (Burkina Faso) et organisée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao). Un atelier au même thème, qui avait permis entre autres, le partage des résultats de l’évaluation indépendante du système d’homologation commune des pesticides dans les pays du Cilss et le fonctionnement du Comité sahélien des pesticides (Csp), a rappelé le Dr Antoine Somé, représentant dudit comité. Aly FALL lire aussi sur www.scidev.net (12 avril 2012) : Les agriculteurs africains doivent passer aux biopesticides, par Manuele Tamò voir aussi (en anglais) sur youtube : Simple Technique of DAP Fertilizer Making Indigenous traditional method, ASA - MP |
Lettre d'info |