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Ouverture d’un séminaire sur l’impact des conflits armés sur le patrimoine culturel

  Enregistrer au format PDF  envoyer l'article par mail title=    Date de publication : lundi 22 septembre 2008
Dakar, 22 sept (APS) - Un séminaire sous régional sur l’impact des conflits armés sur le patrimoine culturel s’est ouvert lundi matin à la Maison de la Culture Douta Seck avec l’objectif de sensibiliser les populations sur la nécessité d’identifier, de préserver et de conserver le patrimoine matériel et immatériel, a constaté l’APS

Le directeur exécutif du Programme des musées ouest africains ( WAMP ), initiateur de la rencontre, Dr Boureima Thiékoroni Diamitani, qui ouvrait les travaux prévus sur deux jours, a rendu hommage aux "spécialistes des consciences motivées qui ont consacré leur vie à défendre la culture".

"Les pays qui ont enregistré des conflits sont ciblés mais aussi ceux qui ont été préservés. Chaque pays pense qu’il est une exception, alors qu’une surprise peut arriver partout" a souligné M. Thiékoroni.

Organisé avec le soutien de l’ONG OSIWA, le séminaire s’appuie également sur un volet exposition ouverte au public pour attirer l’attention des populations sur "les atrocités, les déplacements de ces dernières, les carnages, les destructions des biens culturels et préserver l’esprit de tolérance".

Selon le Dr Boureima Thiékoroni Diamitani, "le programme se propose de rendre visibles les images accompagnées de catalogues, de cd, de vidéos, pour éveiller la conscience et mettre un accent particulier sur le patrimoine matériel et immatériel".

"Nous avons procédé à une sélection d’images pour mettre l’accent sur l’impact du patrimoine culturel sur le vivant et l’humain car il y a une interconnexion, une interaction pour faire passer le message", a-t-il expliqué.

Le choix des photos a porté sur la situation "d’avant la guerre, pendant la guerre, après la guerre pour susciter la réflexion et enfin pour dire ’plus jamais ça’ ", a indiqué Massamba Lam, enseignant chercheur et ancien conservateur du musée de l’Institut fondamental d’Afrique noire.

Ben Akoh, chargé de programme de l’ OSIWA , a, lui, estimé que "les discussions vont se poursuivre dans les autres pays entre professionnels en charge des programmes musées pour aider à réfléchir sur les impacts des guerres suivis de recommandations qui seront remises aux ministères de la Culture de ces pays".

OSIWA est une organisation non gouvernementale créée en 2000 par le milliardaire Georges Soros pour favoriser le financement et plaider en faveur d’initiatives qui valorisent les idéaux d’une société ouverte en Afrique de l’Ouest. Elle est présente dans 18 pays dont 15 en Afrique de l’Ouest, s’appuie sur quatre piliers stratégiques : la gouvernance et l’Etat de droit, la justice et les droits humains, la santé, le développement et les Technologies de l’information et la communication.

IBD/ADC


lire aussi : Semaine d’actions pour le contrôles des armes sur le site www.pambazuka.org





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