Eau potable : Le lac de Guiers en dangerUne bonne partie de la population sénégalaise consomme l’eau du Lac de Guiers. Ce lac sert de trait d’union entre le Walo et le Ndiambour. Mais, son utilisation par les populations riveraines qui y effectuent toutes sortes de travaux domestiques risque d’altérer fortement sa potabilité.
source : www.walf.sn - 25 juillet 2011 (Correspondance) - A en croire les responsables de l’office du Lac de Guiers, les produits agricoles utilisés par les agriculteurs de la vallée comme les engrais et les pesticides présentent des souillures qui, au fil du temps peuvent rendre impure notre consommation en eau potable. Ce qui serait un grand danger pour les populations. A cette problématique, il faudra ajouter les animaux en pâturage qui, à force de s’abreuver dans le lac, altèrent considérablement la bonne qualité de l’eau. Mais il n’y a pas que ces problèmes qui, selon le responsable de l’Office du lac, Madické Diagne, peuvent engendrer des nuisances dans l‘utilisation domestique de l’eau du lac de Guiers. A l’en croire, les petits producteurs qui utilisent les canaux de drainage sont aussi des vecteurs de souillure. Les ouvrages techniques, comme la non fonctionnalité du pont de Richard Toll, sont également à la base du déséquilibre noté dans le remplissage en eau de la source située à Keur Momar Sarr, dans le département de Louga. Tout comme on peut mettre dans le chapitre des causes qui peuvent menacer la consommation régulière du lac de Guiers, les inondations qui détruisent les digues de protection. Ainsi, il demeure que des risques réels existent et si des solutions ne sont pas trouvées, une bonne partie de la population sénégalaise pourrait se retrouver sans eau potable. C’est pourquoi, le programme de gestion durable des réserves stratégiques d’eau douce et des zones humides est mis en place pour juguler le mal. A ce titre, les techniciens de l’hydraulique préconisent la réhabilitation des ouvrages que sont les vannes et les digues avec, en toile de fond, la remise des zones humides de Ndiael et de Niatty Yoon dans le Walo. Il faut aussi revenir sur une bonne gestion des ressources en eau. Les végétaux aquatiques qui envahissent la surface du lac et qui bloquent considérablement l’écoulement de l’eau du lac doivent être enlevés. D’où un suivi régulier de la gestion environnementale. Sur le plan de la communication, un système d’informations géographiques devra être mis en place pour mieux donner aux populations la possibilité d’apprécier la situation à temps plein. Pour Madické Diagne, l’objectif visé par ce programme est de sécuriser les différents usages des eaux lacustres tout au long de l’année. Au finish, on devra assister à une bonne gestion et de manière durable la disponibilité d’une eau de qualité en quantité suffisante pour tous les usagers. Ama DIENG image : Lac de Guiers, par selbas - Certains droits réservés (licence Creative Commons) lire aussi sur www.senegalcity.com (19 août 2009) : LE LAC DE GUIERS Une "oasis" dans un désert de conflits et de misère sur www.lesoleil.sn (9 août 2011) : Gestion de l’eau : Un projet de 16 milliards Cfa pour le Lac de Guiers , par Mamadou Lamine DIATTA sur www.sudonline.sn (10/08/2011) : MENACE PAR LA POLLUTION ET LES PLANTES ENVAHISSANTES :Le lac de Guiers en péril, par Chérif FAYE et sur www.lequotidien.sn (24 Septembre 2011) : TOURNEE AU LAC DE GUIERS : La richesse que le Sénégal gaspille, par Pape DIAKHATE |
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